Home

 Contact

Liens

Ecoutes  - Presse  - Photos & fiche technique  - Références scéniques  - Concerts à venir   - Concert-école

 

 

 

 

 

Presse

Le Tarn Libre, 21 décembre 2012
Echanges réussit entre le trio ZIRA et les élèves en clarinette du Conservatoire de musique du Tarn.
Vendredi, au Noctambule, les murs ont résonné du son des clarinettes. Première partie de concert, le Trio Zira joue avec les élèves de Stéphane Bacou, Marie-Cathy Sireix et Renaud Escriva. Ce grand ensemble composé d’une vingtaine de musiciens a surpris le public. La musique proposée, un sémail, danse orientale à dix temps et une valse jazz, avait été préparée par les professeurs. Finalisée la veille lors d’une master-class animée par Fabrice Rougier, la prestation a enchanté le public venu nombreux. « Quand j’ai vu les partitions, je ne pensais pas qu’ils y arriveraient ! » s’exclame un parent d’élève.
Seconde partie, la cave du noctambule est pleine. Le trio Zira présente une musique très colorée déclinant une large palette des possibilités de la clarinette. Composé d’Isabelle Cirla à la clarinette basse, de Fabrice Rougier, clarinette, klarnet turc, ce trio est merveilleusement complété par Soheil Nourian, véritable magicien du Zarb. Cette percussion iranienne sait, tout en soutenant cette musique orientale, dialoguer avec brio avec les clarinettes. Nous avons découvert cet étonnant instrument, simple petit tuyau en roseau qui se joue en souffle continu : le cacaròt.
(...)

 

CitizenJazz, août 2009
Le jazz oriental semble devenir une spécialité toulousaine. Si d’aucuns se contentent de saupoudrer leurs compositions de sonorités moyen-orientales, le Trio Zira, lui, sait de quoi il parle : son percussionniste Soheil Nourian (zarb, daf, oudou) s’est formé au conservatoire de musique de Téhéran et auprès du maître de zarb Djamchid Chemirani, dont l’un des fils, Keyvan, également virtuose des percussions iraniennes, est invité sur cet album (les amateurs de duos de percussions peuvent se précipiter d’emblée sur la neuvième plage de l’album, « Felfel va namak »).
Fabrice Rougier (clarinettes, cacarot) est lui aussi passé par les musiques traditionnelles, notamment occitanes (il est l’un des membres du très remuant groupe La Talvèra). Compositeur de neuf des quatorze thèmes de l’album, arrangeur des autres, il s’appuie sur des formes issues de la tradition mais les étire et les stylise, décale les métriques, marie gaiement la carpe et le lapin sous les auspices du jazz (« Aux zarbs Citoyens », « Balladology »), avec quelques ressouvenirs minimalistes (« Zerechk », « Somak »...). Deux titres sont empruntés à deux orientaux adeptes des grands écarts esthétiques : « Talwin » est d’Anouar Brahem et « Clariff » de Youval Micenmacher, et un troisième, « L’atissaire », composé par Daniel Loddo (La Talvèra), donne à une simple bourrée un air arabo-persique plutôt inattendu.
L’instrumentation : deux anches et un percussionniste, est à la fois dépouillée et riche de la confrontation des timbres. La clarinette basse d’Isabelle Cirla, soutien harmonique de l’ensemble, a la rondeur et la profondeur qu’il faut pour tisser la base du trio. Elle passe avec souplesse d’une basse répétitive à un motif en contrepoint, pose les modes, structure les développements (« C’est affreux ce que c’est beau » en donne un parfait exemple). On aimerait éviter l’image du tapis persan, mais tout de même... si la basse donne la couleur, les nuances et le velouté du fond, les deux autres instrumentistes se chargent des arabesques et des volutes, des feuillages et des calligraphies.
« Zira » signifie « parce que » en persan, nous dit-on. « Parfums d’épices » est donc une réponse. Ou sont-ce quatorze réponses à une question informulée, et qui posent autant de nouvelles interrogations ?
Diane Gastellu, CitizenJazz.com

 

Trad Mag, mars-avril 2009
On connaissait déjà ce trio plutôt jazz et néanmoins imprégné de musique de Méditerranée, notamment des recoins d'Istanbul et... d'un peu au-delà. Cette fois ils nous proposent un album pour lequel ils ont convoqué la participation de Keyvan Chemirani. Avec ce doublement percussif auprès de Soheil Nourian (zarb, daf et oudou), les deux mélodistes (mais la percussion à ce niveau est tout autant mélodique!), Isabelle Cirla (clarinette basse) et Fabrice Rougier (clarinettes, clarinette turque, cacarot) s'en donnent à coeur joie, bondissant et rebondissant. Trames, mélodies, ambiances... un régal dans une formule toujours courageuse et plutôt inhabituelle, sans piano, guitare ou contrebasse à cordes. Simplement en combinant des monodies, avec le coeur battant des doigts sur la peau tendue. Vous avez dit "bi-zarb" ?...
Claude Ribouillault

 

El comercio - septembre 2006 (Equateur)
(...) La proposition du trio Zira dépasse les limites spacio-temporelles. La musique que nous offre ce trio mélange la magie et la mystique orientale avec l'improvisation occidentale. La clé de l’emotion que nous transmet cette musique réside dans le mélange audacieux des rythmes. (...)

 

Jazzman - Novembre 2004
A l'austérité prenante des climats, à la rigueur de la partition, faites d'originaux et de reprises (signées de John Zorn, David Liebman, Pierre Dorge, Kocrar Miklos), les clarinettes de Fabrice Rougier et Isabelle Cirla répondent par de chaudes arabesques et opposent l'incandescence d'un dialogue chargé aux multiples reliefs. L'association de clarinettes (classiques ou traditionnelles), clarinette basse et percussions iraniennes se révèle audacieuse, bien que limitée dans son champ mélodico-rythmique, et sujette à la répétition. Sur les pas de Jan Garbarek ou Anouar Brahem, ce trio toulousain - qui constitua l'une des révélations du festival Les Suds à Arles cet été - pousse le bouchon du métissage un peu plus loin, en offrant quelques beaux moments d'égarements.
Jonathan Duclos-Arkilovitch

 

Trad Mag, septembre-octobre 2002
Trois musiciens, deux clarinettistes curieux de toutes les musiques et un percussionniste au zarb et au daf. Longs rifs sur accords lancinants, explorant, dès que la boucle rythmo-mélodique (percussions et clarinette basse le plus souvent) est bien établie, les moindres détours de tel ou tel mode, à la clarinette en sib, mib, caracot ou bien turque. La plupart des compositions sont dues à Fabrice Rougier, habituellement l'un des musiciens du groupe de La Talvera. Des trames tirant de façon répétitive, dans le sens du temps, un univers où une voix au moins se bat pour exister et phraser, émergeant à toute force du magma vivant et cadencé. Evidemment, si la base est convenue et écrite - et hormis quelques chorus de percussions -, ce qu'on peut considérer comme la ou les voix laisse une large place à l'improvisation. Quelque chose de philosophique. Et sans aucun ennui !
Claude Ribouillault

 

Tout Toulouse, avril 2002
Proche de l'univers de Didier Labbé (mêmes famille et parcours musicaux), le trio Zira navigue avec la même réussite entre l'improvisation jazz et les musiques traditionnelles. Le son, ici, évoque davantage l'Orient sous l'influence de l'excellent percussionniste iranien Soheil Nourian, remarquable joueur de zarb et véritable troisième voix mélodique de ce trio à suivre.

 

La Dépêche, mai 2002
Dès les premières notes de Zira, distillées à la clarinette sur fond discret de percussions iraniennes, on a les pieds sur du velours et la tête en apesanteur. Etrange sensation qui vous rend plus léger que l'air. Musique ô combien apaisante, ondulante, envoûtante. Et si vous cherchez l'explication, pas besoin d'aller très loin. En iranien, Zira, ça veut dire " parce que ", vous disent en chœur les musiciens de ce trio pas comme les autres. " Et quand on nous demande pourquoi on s'appelle Zira ", précisent-ils encore, " c'est parce qu'on préfère la musique de Charles Mingus au coca-cola, parce que le métissage culturel reste, selon nous, la clé de l'émotion, parce que nos clarinettes se font l'écho du zarb pour marteler l'espace et colorer les thèmes. C'est ainsi que notre répertoire se balade entre compositions personnelles et d'autres, inspirées de Tchicaï, Levallet, Bojan Z… "
Il faut dire aussi que chacun de ces trois musiciens nés sous le double signe du soleil et de la danse des notes a un sacré passé déjà. Fabrice Rougier, clarinettiste et compositeur, participe à la vie musicale toulousaine depuis 1984 : il a ainsi joué avec l'Orphétéon, la Compagnie Messieurs Mesdames, le groupe La Talvera et fait quelques incursions dans les domaines du théâtre et du conte (Théâtre de la Croix Blanche, Didier Kowarsky). Soheil Nourian, né à Téhéran en 1956, arrive en France en 1976, a travaillé avec le maître du zarb Djamid Chemirani. Et Isabelle Cirla, clarinettiste et saxophoniste, n'en finit pas de multiplier les rencontres pour en garder le meilleur, que ce soit dans le milieu du théâtre (Théâtre 2 l'Acte), de la danse (Compagnie Hélène Viscose), du cirque, du jazz (Fractal, l'Orphétéon, la Compagnie Messieurs Mesdames), de la musique électroacoustique (GMEA d'Albi), des musiques improviseés (Crok).
Zira, aujourd'hui, vient présenter son nouveau CD au public. Des " Larmes de crocodile " qui coulent, limpides, entres autres titres évocateurs de leur source d'inspiration, sur des sons d'une rare élégance. Avec quelques brillants élans de hardiesse parfois (" Bamba Jolifanti ") qui nous font voir que la musique de Zira est bien plus qu'une simple association d'instrumentistes et d'instruments performants. Elle sait aussi se teinter d'innombrables nuances. Et inviter ainsi, avec beaucoup d'intelligence, l'auditeur à s'épanouir.
Bernard Lescure

 

Retour en haut de page